On a passé la journée dans les extrêmes. En partant depuis Maadi, un quartier où habite une population aisée, Ghada, notre guide pour cette journée nous à amené à découvrir des visages bien différents et surprenants, voir surréalistes de le mégapole.
Maadi était depuis toujours un cartier très riche. C’est très vert, il y beaucoup de vieux arbres et de parcs. On peut y voir des gens qui font du jogging ou d'autres qui promènent leurs chiens. La voiture à la mode est un grand 4x4. C’est comme si on était , pour quelques instants, déplacées dans un autre pays. A plusieures reprises pendant la journée, ce sentiment va revenir .
Vu que c'était tellement dense, et qu’on a vue des choses vraiment impressionnantes, je me suis di que je vais d’abord faire une sorte de résumée des différentes étapes pour après les reprendre une par une dans des articles séparés.
Après Maadi, on a roulé direction déserte. Du coup, a l’horizon poussiéreux de ce no man’s land, des tours en construction surgissent. Mais pas cinq ou dix, mais une vingtaine une trentaine. Tous avec des trous noirs au lieu de fenêtres. On roule plus loin, et ça ne s’arrête pas. Des autres complexes apparaissent, aussi grand voir plus grand que le premier. C’est monstrueux. Il n’y a pas un arbre. Ce sont des villes fantômes qui poussent dans le désert. Qui va venir y habiter ?
C’est prévu qu’on va visiter les "gatet communities" C’est endroits ou les gens s’enferment derrières des murs, pour habiter dans des villas à l’européenne, avec des gazons bien verts et des swimmingpools, pour oublier qu’ils habitent en Egypte. On à la chance de pouvoir voir un de ces endroits synthétiques de l’intérieur. Le dépaysement est de nouveau impressionnant.
Tout près on fait halte dans une station d’essence pour boire un café. Je suis secouée. Elle ressemble en tout à une station d’essence en Suisse. On pourrait se croire à Birsfelden ou Oberägeri, mais aussi quelque part en France ou en Italie. N’importe. On peut y acheter des Riacola et du Whiskas.
Pour arriver à l’autre bout de la ville et de l’échelle sociale, on travers Héliopolis, ancien quartier des colonisateurs anglais où habite aujourd’hui Mubarak.
Pour contraster au maximum ce qu'on venait de voir, on va visiter un des slums du Caire, la "Garbage City", c'est là où les Chiffonniers trient les déchets qu'ils ramassent en ville.
Comme si ce n’était pas assez, une autre surprise nous attend : Au fond de ce monde de puanteur et de pauvreté se trouve une immense église creusé dans la falaise. (Il y aura une vidéo)
Avant d’atterrir dans les slums on avait encore fait un crochet sur une colline qui surplombe le Caire et depuis ou on à pu voir la première chose qui vient probablement à l’esprit de la plupart des Européens quand il entend le mot Egypte : Les Pyramides.
