Je viens de rentrée d’Alexandrie. De cette journée, J’aurai tellement de chose à raconter, que ça pourrait remplir trois pages de blog, mais demain les visites vont continuer au Caire. Alors voilà juste une petite impression de cette excursion.
Avec Jörg, on est parti ce matin tôt. On a pris un bus bien climatisé, qui, en deux heures et demi, nous a amené au bord de la méditerranée. (Et qui m’a fait regretter de ne pas avoir pris mes chaussettes de laine).
On traverse le delta du Nil. Des plantations énormes de bananiers, oliviers, de raisin de pommes s’alternent avec le désert.
Avant d’arriver à Alexandrie on travers un paysages de salines ou des camions ramassent des énormes quantités de sel de mer.
Mon guide de voyage date déjà de quelques années, alors on était surpris, que le bus, au lieu de nous amener au centre ville, nous dépose quelque part dans une banlieue.
Mais pas de problème. Comme souvent dans ce pays aux gens accueillants, l’aide se présente une seconde après qu’on prend une aire un peu perdue.
Deux jeunes femmes nous proposent de nous prendre un taxi ensemble, car elles doivent aussi se rendre au centre ville, et "par hasard" juste à côté de l’endroit qu’on avait envie de visiter en premier.
La journée continue de la même manière. C’est comme on était pris par une main invisible qui nous amenait d’endroit à endroit, de rencontre à rencontre.
Je ne peux pas tout raconter, mais on à passé beaucoup de temps avec Abdalla Deif, le "Program Manager" d’une organisation qui s’appelle Gudran, et qui essaye d’amener l’art dans la rue, dans les quartiers défavorisées ou dans un villages de pécheurs. Un magnifique projet plein d’ambitions, de bonne volonté, avec des visions artistiques, sociales et politiques. Je vais y revenir, car c’est sur que je vais retourner à Alexandrie, ville mythique au charme méditerranéen, où je retrouve cette nostalgie de la belle époque que j’aime tant.
